La Fête de la Mort , 2018

Né en 1963, il vit et travaille à Paris.

Xavier Veilhan développe une démarche aux formes multiples entre classicisme et haute technologie, dont les sculptures à facettes en 3D constituent le cœur du travail. Ses peintures sont de nature hybride : elles reprennent les formes triangulaires qui composent les sculptures, chacune peinte dans une des nuances de la couleur initiale et assemblée comme un puzzle.

Martina Sauter explore l’image à travers le lien entre la photographie et le cinéma. En permettant aux images des deux médiums de se mêler librement, elle vise à créer de nouveaux espaces nettement ambigus. Parfois, des traces fugaces de personnages humains sont visibles, tandis que d’autres sont dépourvues de tels éléments, prenant la forme de natures mortes fragmentées et métaphysiques.

Les « tableaux » de Philipp Timischl combinent peinture sur toile et installation vidéo en un seul support pour créer des images hybrides. En associent des éléments de la culture pop, du kitsch, de la performance sur le genre et des médias numériques, il explore les collisions entre la culture de l’image et l’identité. De manière souvent humoristique, il souligne la difficulté de réunir le corps et l’esprit en une unicité quasi impossible dans le monde actuel.

Wolfgang Volz travaille avec Christo et Jeanne-Claude depuis 1971. Il a été directeur de projet (avec Roland Specker) du Reichstag Empaqueté et (avec Josy Kraft) des Arbres Empaquetés; il a également été responsable de The Wall, 13,000 Oil Barrels, en 1999. C’est le photographe exclusif des œuvres de Christo et Jeanne-Claude dont il documente l’œuvre et toute la carrière de ce couple d’artistes mondialement connu pour ses installations de land art qui consistent à faire ressortir la forme essentielle de monuments, d’îles et de paysages en les emballant.

Les peintures de Mary Ramsden témoignent des rapports souples et complexes entre figuration et abstraction, les points où l’une cède à l’autre et où l’une résiste à l’autre. L’incertitude demeure. Là où la représentation est présente dans ces peintures, elle a une qualité fugitive, comme si les marques de Ramsden n’étaient pas tout à fait disposées à être entièrement englobées dans le pictural, préférant conserver une certaine autonomie.

Née en 1986, elle vit et travaille à Boulogne Billancourt.

Le corps par rapport au reste du monde, l’intime et la solitude sont les principaux sujets universels des peintures d’Ymane Chabi-Gara qui représente des individus, seuls ou en petits groupes (notamment les hikikomori japonais), dans des univers et des situations qui reflètent leur intériorité.

Travaillant plusieurs médiums, Agrade Camíz articule ses œuvres en utilisant l’esthétique de l’architecture populaire de Rio de Janeiro, mêlant les questions liées à la sexualité, à la beauté, à l’oppression féminine et au rapports de pouvoir.

Né en 1968, vit et travaille à Londres et Berlin.

Le langage visuel de Tillmans se caractérise par une attention et une approche profondément humaine de notre environnement, des personnes, des petites choses, des fragments, des moments. Son travail artistique, fait de compositions, est basé sur sa curiosité continue à l’égard du potentiel technique et esthétique du médium photographique qu’il élargit, telle une peinture ou une image.

Né(e)* aux USA en 1990, ilelle* vit et travaille à New York.

Le travail de SoiL Thornton s’est d’abord concentré sur la peinture, s’est élargi à l’installation et à la sculpture. La quête de l’identité est au cœur de son travail d’artiste. Les peintures cryptiques de Thornton sont des énigmes qui explorent un dialogue visuel entre un langage figuratif, fait de signes, qui tentent de communiquer avec un territoire abstrait, en incorporant peinture, dessin, collage et objets « ready made » récupérés.

Né en 1958, il vit et travaille à Los Angeles

Henry Taylor est devenu artiste tardivement, dans les années 1990, sur les conseils de James Jarvaise, leader de la scène abstraite californienne rencontré à Oxnard, qui l’a envoyé au California Institute of the Arts, alors qu’il travaillait comme technicien psychiatrique dans un hôpital psychiatrique. C’est ici que Taylor a développé son sens des relations humaines tout en créant des portraits de ses patients. Le choix de Taylor du sujet de ses portraits – de la mémoire et des documents d’archives à la pose assise – est fortement motivé par l’empathie qu’il ressent pour la personne. L’intensité instinctive de sa peinture capture un sentiment avant qu’il ne s’enfuie.